Comment peut-il demander une telle chose ?

Mt (5,43-48)

Deux voisins étaient en brouille l’un avait battu sauvagement l’autre pour une question de délimitation de terrain. Les deux voisins ne se parlaient plus depuis de nombreuses années. C’était la guerre froide et il y avait beaucoup d’agressivité entre les deux.

Une nuit froide d’hiver celui qui avait été offensé se rendit compte que la maison de son voisin était en flamme, sans hésiter il se précipita chez lui pour s’assurer qu’il n’était pas à l’intérieur, de fait il y était ne s’étant pas rendu compte que sa demeure était en flamme. Après l’avoir sauvé les autres voisins disaient ; "Moi je l’aurais laissé brûler, c’est tout ce qu’il méritait" mais celui qui l’avait sauvé leur disait : "si votre maison brûlait auriez-vous laissé brûler votre chat ou votre chien dedans ? Mon voisin, même s’il était mon ennemi, ne vaut-il pas plus qu’un chat ou un chien ? "

Les autres ne comprenaient pas que cet homme avait agir avec le cœur et non avec la logique. Je crois que c’est que Jésus veut exprimer dans ce texte. Le pardon va plus loin que la raison et passe nécessairement par le cœur.

Le temps du Carême est un temps privilégié pour se réconcilier avec soi-même et les autres.