Aller jusqu’au bout de nos convictions

L’Évangile de ce matin nous relate une série de guérisons. Mais qui a-t-il de commun entre tous ces miracles? La foi, la foi qui fait que l’on persévère, qui domine les peurs. La femme à la perte de sang qui s’est glissée jusqu’à Jésus devait avoir des craintes, mais sa foi était plus grande que ses craintes et elle fut guérie.

Que peut-on tirer de cet évangile pour nous aujourd’hui? Je crois que l’on peut regarder ce récit, oui, mais on peut également regarder autour de nous pour constater que ceux qui ont foi en ce qu’ils font réussissent. Hier, je voyais un reportage avec la présidente du Libéria, «la femme à la main de fer». Je ne crois pas qu’elle ait une foi chrétienne, mais elle a la foi en ce qu’elle veut pour son pays et elle agit en conséquence. Dans un autre reportage, c’est une femme de l’Amérique du sud qui a bravé les gouvernements, même des États-Unis et les multinationales et que, parce qu’elle avait foi en ce qu’elle faisait, a réussi à atteindre son but pour le mieux-être de ses semblables.

Les chrétiens ont la foi en Jésus Christ, est-ce que notre foi nous incite à foncer, à aller plus loin pour défendre les droits de la personne, les faibles, les démunis, ou sommes-nous un peut engourdis dans notre foi, ne nous limitons-nous pas qu’à notre pratique religieuse qui se fait bien assis au chaud dans nos églises alors que d’autres meurent de froid à nos portes? Notre foi en Christ devrait nous projeter vers les autres, nous empêcher de lâcher.