Une fidélité deroutante

Publié le par Albert Dugas

Une fidélité déroutante

 

Voilà le thème qui nous est proposé pour le Carême 2006. En y réfléchissant j’en suis venu à la conclusion que ce n’est pas la fidélité de Dieu ou de Jésus Christ qui est déroutante, mais bien celle de l’homme et de la femme d’aujourd’hui.

 

Dans la Bible, Dieu nous est présenté comme un Dieu fidèle et le Nouveau Testament nous présente Jésus comme le serviteur fidèle annoncé.

 

Jusqu’à assez récemment et même encore aujourd’hui, pour certains le mot fidélité veut dire sécurité, stabilité. Pour le couple, pour les amoureux, pour les amis et pour les associés, ce mot est magique et revêt un caractère d’assurance. Mais voilà, on se rend compte qu’aujourd’hui ce mot offre d’autres sens. Alors qu’on parlait d’une fidélité à l’autre, aujourd’hui on parle également de fidélité à soi. Cette nouvelle vision fait que le mot fidélité ne veut plus dire un oui statique, figé. Une fidélité qui ne s’inscrit pas dans une fidélité à soi, mène à la mort. La vraie fidélité ne peut se vivre que dans une fidélité à soi. Elle s’inscrit dans une démarche de discernement et de croissance personnelle, sinon cela devient un caprice. La vraie fidélité ne se vit que dans l’amour.

 

L’Église, peuple de Dieu en marche, se doit aussi d’être fidèle à Jésus et à son évangile.

Publié dans espace-vie

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