Nous «grinceux»...jamais.

Publié le par Albert Dugas

Lire Lc 7, 31-35.
Dans cette lecture voici le passage qui me rejoint :
"Jean Baptiste est venu, en effet; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : ‘C’est un possédé!’ Le Fils de l’homme est venu; il mange et il boit, et vous dites : ‘C’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs’. Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants."
Ne vous êtes-vous pas déjà sentis comme pris au piège, peut importe ce que vous faisiez, il s’y trouvait toujours quelqu’un pour dire que c’était pas la bonne manière de faire ou d’agir? Je pense ici en particulier aux prêtres que les gens observent de très près. S’ils sont trop près des gens, certains diront que ce sont des "mondains", s’ils se tiennent en retrait, ils diront ils sont "antisociales", des vieux garçons qui se cachent dans leur coin. S’ils se tiennent trop avec la gente féminine, ce sont des "coureux de jupon", s’ils se tiennent avec des hommes, ce sont des "gais". Comment s’en sortir? Il y aura toujours des gens qui auront des choses à redire. À mon avis, qui que nous soyons, il faut être forts de ses convictions et les vivre, responsables de ses actions, car "la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants." Puisque nous sommes tous ses enfants, ce n’est pas l’opinion de l’autre qui compte pour nous, mais notre conscience face à Dieu. Nous ne pouvons pas connaître l’intention de l’autre dans son action.
Il ne faut pas oublier qu’il y a en chacun de nous un "grinceux " qui n’est jamais content.
 
" Le plus souvent, celui qui s’étudie à plaire à tout le monde non seulement se lèse lui-même, mais ne plaît que modérément aux autres ". Morale de la fable "Le meunier, son fils et l’âne."

Publié dans espace-vie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article