Une parole, deux situations

Une parole, deux situations…

Le journal de ce matin me ramène à Paul quand il fait sa comparaison du corps.

Voici ce qui en est : Le père Zoël Saulnier, un prêtre de notre diocèse, reçoit un doctorat honorifique en arts. Voici ce que l’on peut lire dans la chronique de mon curé. «Ce doctorat reçu par le père Zoël Saulnier apporte son lot d’hommage et d’honneur. Pourtant, en régime chrétien, le langage de la gloire et des honneurs, c’est pour le Christ. ‘À lui honneur, louange et gloire!’ dit le livre de l’Apocalypse. Lorsqu’un de ses disciples est reconnu, j’imagine que c’est encore Lui, le Christ, qui est glorifié.»

À travers son ministère, dans le milieu artistique, social ou politique, le père Zoël a toujours été un témoin du Christ. Donc c’est toute l’Église et notre diocèse qui se réjouissent avec lui.

Autre situation, le même journal de ce matin nous présentait un autre visage sous le titre «Un haut prélat de l’Église catholique sanctionné pour pédophilie par le Vatican». Il s’agit du père Marcel Maciel, fondateur de la communauté très conservatrice, Les Légionnaires du Christ. Ces deux événements me ramènent à Saint Paul. En parlant du corps, nous sommes le corps du Christ. «Un membre souffre-t-il? Tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur? tous les membres se réjouissent avec lui. 1 Co 12, 26.

Nous sommes tous solidaires en Église dans le bien comme dans le mal.