Le salut est-il possible?
Lire Mc 10,17-30
Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : " Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? "
Jésus lui dit : " Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Jésus lui dit : " Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
(Ici l’évangéliste veut signifier que le jeune homme voit en Jésus, plus qu’un simple homme, il est l’égale de Dieu.)
Tu connais les commandements :
L'homme répondit : " Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. "
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : " Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. "
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : " Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. "
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : " Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! " "…Mais qui peut être sauvé ?" Jésus les regarde et répond : "Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu."
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : " Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! " "…Mais qui peut être sauvé ?" Jésus les regarde et répond : "Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu."
Cet évangile m’interpelle toujours. Je me rappelle lorsque j’avais 17 ans environ, je voulais devenir missionnaire. Quand je lisais ce évangile, j’étais prêt à tous laisser – je n’avais rien- pour aller évangéliser. Je voulais moi aussi avoir la vie éternelle. J’étais un fidèle observateur des commandements. Mais voilà le temps a passé, beaucoup de temps, et cette évangile m’interpelle toujours, mais d’une autre manière. Je ne suis pas devenu missionnaire, je suis un simple laïc. Je n’ai pas beaucoup plus que lorsque j’avais 17 ans, mais cet évangile m’appelle à regarder le peu que j’ai avec un œil de désintéressement. Ce n’est ni la richesse, ni les études, ni le prestige, ni le pouvoir qui conduisent à Dieu, mais l’abandon intérieur. C’est comme si cet évangile disait qu’il ne faut avoir absolument rien et n’être rien, mais ce n’est pas le sens, dans la description que fait Jésus, le salut nous paraît quasi impossible. Il faut vraiment se rendre jusqu’à cette parole de Jésus pour comprendre : "Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu." Le salut ne vient pas de nous mais de Dieu.