Il faut éliminer ceux quine sont pas rentables financièrement

Publié le par Albert Dugas

Je reprends ici cette ligne de l’Évangile d’hier : "Soyez sans crainte : vous valez plus que tous les moineaux du monde."
Il est permis aujourd’hui de se questionner sur cette phrase. Il serait peut-être bon de lire ce livre parce que ce qui se passe en France, se passe aussi ailleurs et cet ailleurs est aussi chez nous. J’en parlais dans un article "L’euthanasie, mon chien et moi." publié sur ce blog. J’en citerai quelques passages plus loin.
Voici ce que je lis sur Zenith
Une " euthanasie économique et sociale " commencerait dès l'hôpital : le livre intitulé " On tue les vieux ", publié en France chez Fayard, et signalé par la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (http://www.genethique.org/revues/revues/2006/octobre/20061020.2.asp) est un livre - enquête qui montre que " placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en terme de contraintes, de charge et d'inutilité ".
Extrait de l’article publié sur mon blog. -
Dans le journal de la semaine dernière je lisais que durant la saison estivale, dans notre région, il y a beaucoup d’animaux abandonnés. Ce sont surtout des chiens. Les locaux de la SPA, ne suffisent plus, alors les autorités ont décidé de pratiquer l’euthanasie sur ces bêtes . Plus de place pour eux.
"La population devient de plus en plus vieillissante, les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses. Qu’en sera-t-il dans dix ou quinze ans? Avec l’esprit qui se développe de plus en plus comme je l’ai mentionné dans le début de et article, on peut se questionner à savoir si le raisonnement ne sera pas le même que pour les chiens aujourd’hui. Les locaux pour personnes âgées ne suffisant plus, les autorités décideront de pratiquer l’euthanasie sur nous. Elles diront plus de place pour eux.
Y a-t-il encore une place sur cette planète pour les personnes âgée ? Que peut-on faire pour valoriser la vie ? Se priver de l’expérience et de la sagesse des plus vieux veut dire se priver d’une mémoire de l’humanité.
 
 

Publié dans espace-vie

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L
    Il y a cette tendance amplifiée par des maladies difficilement gérables seuls, comme parfois la maladie d'Azeimer, cancers...<br /> Il faudrait penser autrement le lien famillial, prévoir de garder plus tard dans les conditions les plus favorables, nos parents lorsqu'ils seront vieux, y penser davantage , alors que l'on accepte trop facilement la rupture de liens, la distance. Des questions matèrielles, de soins, se posent, il faut les envisager avec réalisme...Je pense aussi avec une certaine angoisse aux enfants handicapés qui "coûtent " cher à la colectivité...et notre société qui prend des dérives bien inhumaines de nos jours.
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