Il n’y a rien à faire?

Publié le par Albert Dugas

 
Combien de fois n’entendons-nous pas cette expression : «Il n’y arien à faire.» Il n’y a rien à faire avec ces jeunes qui se droguent, qui pratiquent une sexualité débridée, avec ces personnes qui abusent de l’alcool, du jeu et j’en passe. Il n’y a rien à faire pour arrêter les guerres, les injustices, la pollution qui détruit notre monde et la planète.
 
C’est pourtant ce que les disciples de Jésus ont dû éprouver après sa mort. Chacun s’en retourne chez lui, triste, oui, et avec le sentiment qu’il n’y a rien à faire.
 
À la célébration de la Veillée pascale, c’est ce qui m’a interpellé. L’église était presque dans l’obscurité totale, la porte du tabernacle était ouverte et l’autel était dénudé, comme si tout était fini. Il n’y avait rien à faire. Mais soudain de l’arrière de l’église une lueur a jaillit, celle du feu nouveau. Puis le célébrant s’est avancé ave le cierge pascal allumé, une faible flamme, vacillante. On a allumé une autre bougie, puis une autre et finalement l’église était toute illuminée. J’étais vraiment émerveillé, comme un enfants, de voir que de simples bougies pouvaient produire autant de lumière. J’ai dit à mon épouse «c’est incroyable de voir que ces quelques 500 bougies puissent produire autant de lumière.»
 
Je me suis fait cette réflexion, au lieu de dire «il n’y a rien à faire», avec le Christ ressuscité, si nous allumions notre bougie, si chacun et chacune de nous faisions notre petite part, nous arriverions à illuminer notre monde.
 
Alors cessons de dire «il n’y a rien à faire, faisons le peu que nous pouvons et le Christ ressuscité fera le reste.

Publié dans Actualité religieuse

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