Une Amérindienne, bienheureuse

Publié le par Albert Dugas

Ce matin je souligne la fête de la Bienheureuse Kateri (Catherine) Tekakwitha parce que j’ai beaucoup d’admiration pour les Amérindiens. J’aime me renseigner sur leur spiritualité qui était étroitement liée à la terre, au quotidien. Avec l’arrivée des missionnaires ils ont malheureusement perdu une grande partie de cette spiritualité pour embrasser la foi chrétienne. Aujourd’hui il y a un retour à cette spiritualité même à l’intérieur de leur foi chrétienne.
 
Kateri est née d’une mère algonquine et d’un père iroquois, à Auriesville dans l’État de New York. Elle fut baptisée le jour de Pâques 1676. L’année suivante elle fuit son village, à cause de l’incompréhension des siens, et se réfugie à Kahanawake, près de Montréal, où elle se consacre au Seigneur en faisant vœu de virginité. Elle meurt à 24 ans, le 17 avril 1680. Tiré du Prions en Église.
 
Une caractéristique de la foi amérindienne avant même de connaître la foi chrétienne. Mère Marie de l’Incarnation, 1670 dit ceci dans une lettre envoyée à son fils.
 
"Ils (les Amérindiens) croyaient en l’immortalité de l’âme et l’honneur qu’ils rendaient aux corps en est une preuve. Ils estimaient que les âmes, étant séparées des corps, s’en allaient au-delà de la mer où elles demeuraient en repos."

Publié dans Actualité religieuse

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