Fête Dieu

Lire : Lc 9, 11b-17

Cinq pains et deux poissons 

Cinq pains et deux poissons et cela a suffi pour nourrir toute une foule. Il n’en fallait pas plus pour Jésus. Ce passage de l’Évangile nous indique que le Seigneur nous invite à participer à son action. Il n’avait pas besoin de ces pains ni de ces poissons, mais il a sollicité ses Apôtres pour qu’ils fassent leur part. Cette foule a faim, elle l’a suivit dans le désert sans trop se soucier d’apporter quoi que ce soit. Pourtant «tous mangèrent à leur faim.» C’est ce qui est dit dans ce texte.

Encore aujourd’hui, il y a de hommes et des femmes qui sont dans le désert, pas un désert de sable, mais dans le désert de vie, ils ressentent une faim, pas de pain, mais de justice, de liberté, d’amour vrai. Ils ont faim de Dieu, d’espérance, de paix, de spiritualité. Comme chrétiens, chrétiennes, comme Église, qu’avons-nous à offrir au Seigneur pour qu’il le transforme afin de nourrir cette foule? Nous qui participons à l’eucharistie, devenons-nous un pain nourrissant pour nos frères et sœurs ou sommes-nous un pain rassis, sec, qui étouffe au lieu de nourrir?

Cette Fête Dieu, fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ devrait nous inviter à prendre conscience de notre rôle de croyant. Alors nous pourrons promener fièrement le pain eucharistique dans les rues de nos villages, de nos villes comme autrefois, car il sera un pain qui nourrit.