Être bon pour soi

Lire : Is (58, 9b-14) Lc (5,27-32)

Je crois que nous avons le devoir d’être bons pour les autres mais il faut d’abord l’être pour soi. Si nous ne nous occupons pas de soi il sera bien difficile de l’être en vérité envers les autres. Vous me direz que je vais à l’encontre de ce qu’on nous a toujours prêché, je suis d’accord et je l’accepte mais à la lecture de mon expérience et de mes recherches je crois avoir raison. Cela ne veut pas dire se tourner vers soi et y demeurer fixé, mais bien se tourner vers soi pour se tourner vers les autres. Nous serons alors capables de tendresse et capables de toucher le cœur des autres.

Le collecteur d’impôt, Lévi, change son cœur parce que Jésus lui a montré une tendresse et une amitié vraies.

Jeûner de nourriture, des choses qui accaparent notre vie, c’est être bon pour soir car c’est ouvrir la porte qui mène à notre cœur, à Dieu et qui nous conduit vers les autres.

Comments

[Nova]

«Se donner sans se connaître, c'est un peu se cacher dans les autres ou dans les gestes que l'on pose.»J'aime aussi cette réflexion. Parfois on fait les choses uniquement pour faire plaisir aux autres ou parce que c'est évangélique, sans se soucier de soi. Et quand on a l'impression de ne plus exister soi-même, on se motive avec Paul : "ce n'est plus moi qui vis, c'est Lui qui vit en moi"... Mais la coupe finit toujours par se remplir et le débordement peut faire des dégâts... Nous n'avons pas tous le même charisme. Nous avons chacun à découvrir le nôtre avant d'agir. Merci pour vos réflexions à tous les deux.

[Daniel LeClair]

J'aime cette réflexion. On ne peut donner ce que l'on n'a pas d'une part. Mais il faut aussi trouver en soi ce que l'on veut partager. Se donner sans se connaître, c'est un peu se cacher dans les autres ou dans les gestes que l'on pose.

[Dugas]

«Se donner sans se connaître, c'est un peu se cacher dans les autres ou dans les gestes que l'on pose.» J'aimer cette remarque que tu as faite. Elle correspond à ma façon de voir les choses. Merci!